1.Pollution atmosphérique
On parle particulièrement de l'impact de l’ozone et de la matière particulaire comprenant des mélanges de particules solides comme la poussière, la fumée, le dioxyde de soufre, l’oxyde d’azote, etc. La pollution atmosphérique pourrait avoir un effet direct sur les cellules épithéliales de l'intestin, sur l’inflammation systémique et l’activation immunitaire du microbiote intestinal. De plus, la présence de métaux lourds comme l’aluminium semblerait augmenter la prévalence de la maladie de Crohn, alerter le système immunitaire, créer une inflammation silencieuse, une réaction immunitaire non spécifique. L’eau du robinet, possiblement contaminée par diverses composantes toxiques (métaux, antibiotiques, minéraux en excès) pourrait avoir une incidence sur la manifestation de la maladie de Crohn.
2.Troubles psychosomatiques (stress, problèmes sociaux, fatigue, dépression, insomnie, chocs, traumatismes, etc.)
Le stress collabore avec l’axe intestin-cerveau, l’axe hypothalamo-hypophysosurrénalien et le système nerveux entérique, ayant un impact sur les réactions neuronales, endocriniennes et immunitaires. La présence d’un stress chronique peut altérer les fonctions de l’immunité en créant des dommages au niveau de la muqueuse intestinale et en altérant les fonctions de sa barrière protectrice. La protéine C-réactive et certaines cytokines pro-inflammatoires sont augmentés en présence d’une dépression en plus d'occasionner du stress oxydatif.
3.Carences nutritionnelles
La perte de fonctions des cellules épithéliales au niveau intestinal peut engendrer des conséquences nutritionnelles importantes dû aux altérations au niveau du transport transmembranaire. Sachant que multiples micronutriments sont essentiels au sain développement de l’immunité, mais aussi à la santé des muqueuses, on parle de vitamine D, vitamine A, vitamine C, zinc, antioxydants, vitamine B12, calcium, fer et plus encore. Il est probable qu’une carence (mauvaise alimentation, malabsorption, etc) peut amener à des déséquilibres influençant le développement de différentes pathologies. Gros cercle vicieux ici ! Alimentation raffinée et proinflammatoire
4.Diète riche en gras trans, sucre raffiné, agent de conservation, émulsifiants et aussi l’absence de fibres…
Aliments transformés issus de l’industrie alimentaire ayant le pouvoir de modifier le microbiote intestinal, de mobiliser l’immunité en permanence et créer une inflammation au niveau de la paroi du tube digestif. Fonction hépatique et rénale Si le foie et les reins ne sont pas en mesure d’éliminer correctement les toxiques et toxines, ceux-ci sont constamment remis en circulation et alerte donc le système immunitaire en continue, pouvant ainsi encourager le développement d’une maladie comme Crohn.
5.Sécrétions digestives insuffisantes
Est-ce que la digestion est optimale? Est-ce que l'acidité gastrique est optimale, comment se trouve la qualité de la bile ou encore, des sucs pancréatiques? Toute insuffisance à ce niveau aura plusieurs impacts : dysbiose intestinale, mauvaise digestion donc risque de fermentation et de putréfaction, possibilités de carences.
6.Dysbiose intestinale
Certains déséquilibres au niveau des bactéries de l’intestin pourraient encourager un dérèglement du système immunitaire et provoquer une attaque au niveau des cellules saines. Un environnement trop stérile, sans exposition adéquate aux microbes ne semble pas préparer le système immunitaire adéquatement à la défense contre les micro-organismes (Crohn’s & Colitis Canada. 2020). Et tout ce qui a pu affecter le microbiote, comme une naissance par césarienne (ok, vu plus loin), l’absence d’allaitement, etc
7.Tabac
Fumer la cigarette semble doubler les risques de développer une maladie de Crohn. Autoimmunité | Dysbiose/SIBO Certains déséquilibres au niveau des bactéries de l’intestin pourraient encourager un dérèglement du système immunitaire et provoquer une attaque au niveau des cellules saines. Un environnement trop stérile, sans exposition adéquate aux microbes ne semble pas préparer le système immunitaire adéquatement à la défense contre les micro-organismes (Crohn’s & Colitis Canada. 2020). Et tout ce qui a pu affecter le microbiote, comme une naissance par césarienne (ok, vu plus loin), l’absence d’allaitement, etc.
8.Médicaments
Certains antibiotiques peuvent altérer la composition bactérienne du microbiote intestinal, même longtemps après la prise. Il semblerait que les enfants ayant pris des antibiotiques en bas d’un an seraient plus enclins à développer la maladie de Crohn. Ibuprofen, aspirin pourraient causer du dommage à la muqueuse du côlon, de l’intestin grêle et celle de l’estomac (Information, H. et al. 2021). Dû à son potentiel d’augmenter la perméabilité intestinale par l’inhibition de la cyclooxygénase. Les contraceptifs oraux (oestrogènes synthétiques) pourraient encourager l’hyperactivité immunitaire en augmentant la quantité de macrophages et du potentiel thrombogénique. Prise régulière d’antiinflammatoires non-stéroïdiens augmentent la perméabilité intestinale et induisent la production de cytokines dû à l’inhibition des prostaglandines
9.Infections
Certaines infections pourraient causer ou encourager le développement de maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn. Par leurs potentiels à créer un déséquilibre au niveau du microbiote, mais aussi au niveau des fonctions du système immunitaire. On parle de mycobacterium avium paratuberculosis transmis surtout par la consommation de viandes crues et de lait cru contaminé. E. Coli, de rougeole, d’helminthes, de salmonellose et autres microorganismes.