On entend souvent parler du zinc pour la santé immunitaire, mais pourquoi est-il tant en demande et pourquoi semble-t-il si important?
Le zinc est nécessaire dans pratiquement toute les phases de l'immunité quand notre corps combat les pathogènes, mais aussi les dommages causés par le stress oxydatifs et les toxines.
Voici quelques uns de ces fonctions :
- Propriétés antioxydantes pouvant diminuer la quantité d'espèces réactives à l'oxygène.
- Permet la production d'anticorps de type IgG
- Encourage la création de substances antimicrobiennes qui inhibe la croissance des pathogènes.
- Favorise la prolifération et aussi, la différenciation des cellules de l'immunité innée et encourage l'activité cytotoxique (contre les virus).
- Permet de maintenir l'intégrité de la barrière physique et chimique des muqueuse gastro-intestinales, mais aussi des voies respiratoires... Ce rôle permet de limiter la propagation des pathogènes dans l'organisme.
- Favorise l'activité des cellules T, des cellules immunitaires qui s'adaptent aux nouveaux pathogènes présentés à l'organisme et crée une mémoire pour ne pas oublier qui sont ces micro-organismes possiblement ravageurs.
Le zinc est important dans l'immunité, mais aurait des fonctions beaucoup plus larges comme une aide au contrôle du diabète de type II, un accompagnement dans la dépression ou encore, dans la dégénérescence maculaire reliée à l'âge.
Saviez-vous qu'une huître contient environ 18.9 mg de zinc, soit 172% la dose quotidienne recommandée? En cas de déficience, c'est une excellente source à considérer pour maintenir un bon état de santé. La prochaine fois que vous voyez un de ces êtres, remerciez-les ou dégustez-les avec respect.
Modulation de l'activité des inflammasomes (NLRP3)
Qu'est-ce qu'un inflammosome vous me direz?
C'est une protéine présentent dans les cellules qui ressent et signale la présence de pathogènes en produisant des molécules inflammatoires via le système immunitaire innée (les premiers sur le terrain infectieux). Mais une réaction inflammatoire exagéré peut devenir néfaste pour l'organisme et causé des dommages collatéraux.
Une carence en zinc démontre une activation exagérée de cette réaction inflammatoire par les NLRP3 et heureusement, il est facile de corriger cette carence par une supplémentation ou simplement, par l'alimentation.
En consommant des huîtres, des graines de citrouille, des viandes rouges et des légumineuses... Pour n'en nommer que quelques-uns. Semblerait même que le chocolat noir de qualité peut fournir 30% de la dose quotidienne.
À savoir que les personnes âgées, les végétariens et les gens atteints de maladies chroniques inflammatoires sont à risque d'une carence en zinc faute d'absorption.