Méthylcobalamine de Natural Factors est une forme bioactive de vitamine B12. Ce nutriment essentiel aide à prévenir les carences en vitamine B12 et à former des globules rouges et contribue au bon fonctionnement du système immunitaire ainsi qu’au métabolisme énergétique de l’organisme. Chaque comprimé sublingual pratique, à prendre une fois par jour, fournit 10 000 mcg de méthylcobalamine.

Les formes de coenzymes préformées de vitamines B, dont la méthylcobalamine (vitamine B12), apportent un soutien nutritionnel direct et immédiat, même aux personnes qui affichent une variation génétique qui nuit au métabolisme des vitamines B ordinaires. Une coenzyme est un composé naturellement présent, comme une vitamine ou un minéral, qui s’associe à des enzymes précises pour aider le corps à maintenir sa capacité de métaboliser les nutriments.

Méthylcobalamine B12 de Natural Factors est exempte de gluten et d’ingrédients génétiquement modifiés ;

Elle convient aux végétariens et aux végétaliens et se présente sous la forme de comprimés sublinguaux aux arômes de cerise : pas besoin d’avaler des pilules! Cette préparation évoluée est parfaite pour les personnes qui recherchent les formes les plus bioactives et de qualité supérieure de ce nutriment clé pour éviter une carence en B12 et maintenir une bonne santé.

Son action

Les réserves de vitamine B12 peuvent être épuisées par différents facteurs : le stress, une mauvaise alimentation,  certains médicaments d’ordonnance, la consommation d’alcool et le tabagisme. Une petite quantité de vitamine B12 est emmagasinée dans le foie, mais comme elle est hydrosoluble, elle est rapidement éliminée. Un apport quotidien suffisant est donc essentiel pour la santé, surtout quand on sait que la carence en vitamine B12 passe souvent inaperçue jusqu’à ce qu’on en constate les dommages irréversibles au système nerveux.

La vitamine B12 contribue à prévenir l’anémie en aidant le corps à utiliser le fer et en agissant de concert avec l’acide folique pour assurer la régulation de la production de globules rouges. Elle est aussi importante pour la production d’énergie et du matériel génétique (ADN et ARN). De plus, elle est nécessaire à la production de neurotransmetteurs qui aident la mémoire et l’apprentissage et contribuent aussi à protéger le cerveau au cours du processus de vieillissement.

La vitamine B12 est souvent absente dans l’alimentation végétalienne, parce qu’on la trouve uniquement dans les aliments enrichis ou d’origine animale. La cyanocobalamine est la forme la plus courante de B12, mais elle doit être convertie en B12 active avant de pouvoir être utilisée par l’organisme. Des variations génétiques courantes du métabolisme des vitamines B peuvent nuire à la conversion et entraîner une carence. La méthylcobalamine est la forme coenzymée métaboliquement active de B12 que l’organisme peut utiliser immédiatement, dès l’absorption, pour soutenir tout un éventail de processus physiologiques essentiels.

Recherche

La méthylcobalamine est l’une de deux formes biologiquement actives de vitamine B12 ; elle est également un cofacteur essentiel de la méthionine synthase, une enzyme indispensable au métabolisme cellulaire, y compris à la synthèse de l’acide nucléique qui préside à la croissance et à la division cellulaire. La vitamine B12 aide à former les globules rouges et la myéline, une substance lipidique qui forme une gaine protectrice autour des nerfs. Une carence finit par entraîner de l’anémie pernicieuse et une neuropathie liée à une déficience en cobalamine (Jeffery, 1999 ; Weir et Scott, 1999).

La vitamine B12 soutient aussi le métabolisme de l’homocystéine et la fonction cardiovasculaire ; elle est essentielle à la production d’énergie, car elle contribue à la capacité du corps de métaboliser des nutriments. Il faut parfois des années avant que les complications d’une carence en vitamine B12 commencent à se manifester et elles sont généralement irréversibles. Parmi les signes et symptômes, on peut citer une anémie pernicieuse et mégaloblastique, des taux élevés d’homocystéine (facteur de risque de cardiopathie), des dommages progressifs au système nerveux, des douleurs à la langue, de l’irritabilité, de la faiblesse, de l’insensibilité, une glossite, des nausées, des vomissements, des troubles cutanés, de la fatigue, des maux de tête, des palpitations et une altération de l’état mental, y compris des changements de comportement et de personnalité (Mahajan et Gupta, 2010). Plusieurs médicaments couramment prescrits et autres remèdes en vente libre nuisent à l’absorption de la vitamine B12. La metformine (souvent prescrite pour la gestion à long terme du diabète) réduit notablement l’absorption de la vitamine B12 (jusqu’à 70 % dans certains cas) (Niafar et al., 2015). Les inhibiteurs de la pompe à protons ont aussi un effet négatif sur l’absorption de la vitamine B12, une légère carence en B12 ayant été observée chez au moins 25 % des personnes qui prennent ces médicaments à long terme (Hirschowitz et al., 2008).

La cyanocobalamine est la forme la plus courante de vitamine B12, mais la méthylcobalamine est l’une des deux seules formes actives de l’organisme. L’absorption de la méthylcobalamine sublinguale ne requiert pas d’acide gastrique ni de facteur intrinsèque, ce qui la rend idéale pour corriger et prévenir une carence en vitamine B12 chez les personnes âgées, les végétaliens et les végétariens, et toute personne dont l’apport alimentaire en vitamine B12 est limité ou qui souffre d’un problème de malabsorption. La méthylcobalamine se dissout rapidement dans sa forme sublinguale et est absorbée passivement directement dans le sang, en quantité suffisante pour aider à corriger une carence (Lederly, 1991 ; Hoey et al., 2009).

La méthylcobalamine est active dès l’absorption, tandis que la cyano-cobalamine doit être convertie avant que le corps puisse l’utiliser.

La cyanocobalamine est aussi excrétée dans l’urine en quantité à peu près trois fois plus grande que la méthylcobalamine, ce qui montre que cette dernière est mieux conservée par le corps (Alt Med Review, 1998). Les études cliniques montrent de façon constante l’inactivité relative de la cyanocobalamine comparativement à la méthylcobalamine, celle-ci étant la forme privilégiée pour corriger et prévenir une carence en vitamine B12. Le projet sur la santé et le vieillissement à Chicago (Chicago Health and Aging Project ou CHAP), une étude transversale, menée auprès de 121 personnes âgées, a révélé que les personnes qui avaient un faible taux de vitamine B12 avaient aussi un volume cérébral total inférieur et de moins bonnes performances cognitives, y compris une mémoire épisodique et une vitesse de perception déficientes, ainsi que des taux d’homocystéine élevés (Tangney et al., 2011). Une étude observationnelle de 2012 a aussi indiqué que certaines personnes âgées légèrement carencées en vitamine B12 pourraient être plus à risque de déclin cognitif accéléré (Morris et al., 2012).

Posologie

Posologie recommandée (adultes) : Laisser fondre 1 comprimé par jour sous la langue ou suivre les recommandations d’un praticien de la santé. Consulter un praticien de la santé pour un usage au-delà de 2 semaines.

Attention

Consulter un praticien de la santé avant l’utilisation si vous êtes enceinte, si vous allaitez ou si vous prenez des médicaments sur ordonnance. Certaines personnes peuvent présenter des troubles gastro-intestinaux, de la fièvre, des frissons, des bouffées de chaleur, des étourdissements, des malaises ou de l’acné.

Conserver hors de la portée des enfants.


Références

  • Methylcobalamin monograph. (1998). Alternative Medicine Review, 3(6), 461-463.
  • Hirschowitz, B. I., Worthington, J., & Mohnen, J. (2008). Vitamin B12 deficiency in hypersecretors during long-term acid suppression with proton pump inhibitors. Alimentary Pharmacology & Therapeutics, 27(11), 1110-1121.
  • Hoey, L., Strain, J. J., & McNulty, H. (2009). Studies of biomarker responses to intervention with vitamin B-12: A systematic review of randomized controlled trials. American Journal of Clinical.
  • Nutrition, 89(6), 1981S-1996S. Jeffery, D. R. (1999). Nutrition and diseases of the nervous system. In M. E. Shills, J. A. Olson, M. Shike, & A. C. Ross (Eds). Modern nutrition in health and disease, ninth edition. New York, NY: Lippincott Williams & Wilkins.
  • Lederly, A. (1991). Oral cobalamin for pernicious anemia: Medicine’s best kept secret. Journal of the American Medical Association, 265, 94-95.
  • Mahajan, R., & Gupta, K. (2010). Revisiting Metformin: Annual vitamin B12 supplementation may become mandatory with long-term metformin use. Journal of Young Pharmacists, 2(4), 428-429.
  • Morris, M. S., Fava, M., Jacques, P. F., et al. (2003). Depression and folate status in the US population. Psychotherapy and Psychosomatics, 72(2), 80-87.
  • Niafar, M., Hai, F., Porhomayon, J., et al. (2015). The role of metformin on vitamin B12 deficiency: A meta-analysis review. Internal and Emergency Medicine, 10(1), 93-102. Tangney, C. C., Aggarwal, N. T., Li, H., et al. (2011). Vitamin B12, cognition, and brain MRI measures: A cross-sectional examination. Neurology, 77(13), 1276-1282.
  • Weir, D. G. & Scott, J. M. (1999). Vitamin B12 “Cobalamin”. In M. E. Shills, J. A. Olson, M. Shike, & A. C. Ross (Eds). Modern nutrition in health and disease, ninth edition. New York, NY: Lippincott Williams & Wilkins.